la CRIIRAD épinglée ! L’IRSN réfute ses allégations sur le nuage de Fukushima

, par YannP

La CRIIRAD a perdu une occasion de se taire ! Peut-être à la recherche d’un regain de notoriété, l’association autoproclamée "indépendante" (de qui, de quoi ?) s’est plantée en accusant les autorités publiques d’avoir caché la date d’arrivée du nuage et les niveaux de radioactivité. Il y a fort à parier que les médias qui avaient copieusement relayé "l’info" n’en feront pas autant pour le démenti cinglant ci-après...

Fukushima : l’IRSN réfute les "allégations" sur la date d’arrivée du nuage

PARIS, 26 mai 2011 (AFP) - L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a réfuté jeudi les "allégations" de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) mettant en doute la date d’arrivée en France du nuage radioactif de Fukushima. "L’IRSN regrette l’interprétation de la Criirad sur les données disponibles. (...) Un simple échange aurait permis de lever toute ambiguïté concernant l’interprétation des résultats mis à disposition du public", a estimé l’Institut dans un communiqué. L’association avait affirmé mercredi que "la France a été contaminée dès le 22 mars" par le nuage provenant de la centrale nucléaire de Fukushima, à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars, soit "deux jours avant la date indiquée" par l’IRSN. Par ailleurs, "l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars", avait affirmé la Criirad, en demandant au gouvernement d’enquêter sur ces "dysfonctionnements". L’IRSN "réfute ces allégations" en estimant que la Criirad a commis une "erreur d’exploitation (...) des résultats de surveillance disponibles sur les différents sites internet". Selon l’Institut, l’association a utilisé des relevés qui correspondent à plusieurs jours de mesures et non une seule journée. Ainsi, concernant la station d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques), les données rendues publiques correspondent au prélèvement effectué du 22 mars au 31 mars mais ne comportait, sur le site officiel affichant les résultats, que la seule date de début, c’est-à-dire le 22 mars, souligne l’IRSN. L’ISRN confirme donc, comme elle l’avait annoncé le 26 mars, que l’arrivée d’une "masse d’air faiblement contaminée" avait "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars, en se basant sur des mesures effectuées par sa station installée au sommet du Puy-de-Dôme.